Novembre302025
Yucatan 10 : On the road
Jamais vu une fluidité pareille dans les transport! C’est louche! J’ai jamais connu ça de ma vie.
On jongle avec les bus ADO top confort mais ultra climatisés, les bus mayab entassés, debout dans l’allée et les colectivos comme des pros! On a même tenté le tuk tuk, la moto taxi, le bateau et la Charette sur rail tiré par un cheval dans la jungle !
Tout s’enchaîne parfaitement. Jamais plus de quelques minutes d’attente.
De Cancun à Akumal :
On trouve direct un bus ADO pour nous rendre jusqu’à Playa del Carmen à la sortie de l’aéroport. Il faudra changer là-bas pour un second bus pour Akumal. On a les yeux plus vraiment en face des trous après nos trop nombreuses heures d’avion et d’escale. A force de changer de fuseau horaire on ne sait plus depuis combien de temps on est debout. L’espace d’un instant on se demande si c’était une idée géniale de pas prendre au moins une nuit à Cancun avant de repartir pour se réveiller demain directement dans la jungle ou si c’était pas franchement une idée de merde. De toute façon c’est trop tard !
Finalement une heure après, à la descente du bus, on demande où est celui pour Akumal et il s’avère qu’il est juste à côté ! Il nous attend ! La transition dure quelques secondes à peine. On grimpe. On est dans les dernières et donc debout dans l’allée centrale avec nos maxi-sacs. Encore 1h et il nous dépose au bord de la route en pleine nuit près d’une station-service. On y est presque ! Plus qu’à trouver un moyen pour contacter notre hôte du R-Bnb sans téléphone et sans internet pour qu’il vienne nous récupérer comme il l’a gentiment proposé même si on arrive à presque minuit !
Après Akumal, direction Muyil !
Il reste tout juste 2 places dans le colectivo qui semble nous attendre pour partir. Changement à Tulum où on a manqué ne pas descendre au bon endroit pour la transition ! Le temps de grignoter un morceau et on enchaine avec la balade en bateau dans la réserve et baignade dans la lagune au milieu des mangroves.
J’ai l’impression d’être Tarzan qui saute de liane en liane. Sac à dos en plus. Et slip léopard en moins.
Notre guide est trop sympa et comme il n’y a pas grand monde en ce moment, c’est la basse saison, on peut recommencer notre petit tour dans la lagune à flotter tranquillou au rythme du courant.
Cette escale était une belle bulle de paradis !
Mais maintenant il s’agit de rejoindre Bacalar.
C’est simple. Il paraît qu’il suffit de tendre la main quand un colectivo passe… ça se tente. Mais avant on a faim.
On se pose dans un boui-boui sur le bord de la route c’est excellent! En plus la nana propose de nous arrêter un colectivo quand elle en repère un qui passe.. Colectivo privé. Changement négocié gratis en taxi pour rejoindre l’autre arrêt de Colectivo.
On y croise un Mexicain charmant. Qui fait des recherches pour nous dire où descendre à Bacalar histoire de pas se taper 1/2h de marche en plein soleil avec nos sacs à dos et nos épaules déjà coup de soleilées. Il a pitié de nous. Heureusement qu’il était là, parce que je me suis pris un gros vent par le chauffeur qui ne pipe pas un mot d’anglais et ne tente même pas de me répondre en espagnol. J’ai même eu son oncle au téléphone qui m’a prise pour une allemande. Je me demande à quoi ressemble mon accent en anglais… j‘aurai dit pourri moi… en tout cas l’est drôlement mignon ce jeune mexicain. J’aurais dû lui demander son nom et où il allait à Bacalar. Ça méritait bien une petite bière… Ma soeur m’a complètement lâchée sur cette affaire. Elle essaye même pas de comprendre les explications. Elle se contente de me lancer des petits regards chelous et relous quand je tente de communiquer via Google traduction et Google Maps avec ce beau mexicain…
On nous jette sur le bord de la route. Une petite averse. C’est vrai que c’est la saison des pluies. Durée de l’averse : 3 secondes et 1/2. Ça va, on va pas être douchées.
Enfin l’auberge ! J’avais dit qu’on arriverait à 17h à la louche. Il est 17h02 quand on franchit la porte. Ce voyage se déroule comme sur des roulettes !
De Bacalar à Merida
Loooooong trajet en bus ADO tout confort.
Le temps d’une petite sieste accompagnée par le seigneur des anneaux en espagnol en fond. Finalement je suis à l’oreille les aventures de Frodon et de la communauté de l’anneau et m’amuse d’entendre Gandalf s’exclamer en espagnol : NO PASARAN !
On rencontre Primavera jeune étudiante en langue qui se fait une joie d’entraîner son français en nous tapant la causette. On échange nos numéros en espérant se recroiser dans le week-end.
Arrivées à Merida, l’auberge c’est tout droit ! Et c’est trop cool !
Pour les visites, on décide de se rendre dans chaque lieu par nos propres moyens plutôt que de casquer à chaque sortie. Uxmal et Cuzumal nous voilà ! Entre les bus, les colectivos, les moto taxis et les charrettes, on trouve toujours un moyen de se rendre de notre point A à notre point B.
En plus, sauf exception c’est toujours quand on est dans le bus qu’il pleut !
De Merida a Valladolid :
Avant de repartir, c’est Primavera qui nous embarque après une petite visite au marché dans une vaqueria typique pour aller danser la jarada avec son frère. Et pour cela son père nous récupère, nous et nos sacs énormes, à 2 pas de notre auberge et nous déposera directement à la gare routière pour qu’on puisse poursuivre notre voyage. Heureusement parce qu’il s’est mis à tomber des cordes !!! J’avais pas très envie d’arriver dans le bus comme un chien mouillé comme la dernière fois avec en plus mon énorme sac sur le dos !
Celui-là aussi il est looooong !!!
On a trop pris la confiance… On prend un bus de 2ème classe parce que c’est moins cher. Mais faut savoir qu’il s’arrête partout aussi ! Donc au lieu d’un peu plus de 2h on met 4h !!! Le départ sous l’orage est impressionnant. On y voit que dalle et on circule sur la voie transformée momentanément en rivière. Au moins, cette fois on n'est pas trempées, on n'a pas eu à attendre sous la pluie. Et on a pensé à prendre un pull dans notre sac !
J’en arrive pas moins vannée à Valladolid ! Et avec une envie de pisser de la mort ! Quelle idée de boire une bière avant de partir ! En même temps je ne savais pas qu’il y en aurait pour 4h ! On va pas se plaindre : on est pas debout !
Pour le prochain trajet on reprend un ADO ! Plus cher mais plus cosy !
De Valladolid à Holbox :
On prend un ADO ! On apprend de nos erreurs au cours de ce voyage. Le confort c’est sympa aussi des fois ! Heureusement qu’on n’a pas checké ça au dernier moment comme d’habitude, parce que, Chiquila, ville où on prend le bateau pour Holbox, c’est pas super bien desservie ! Y a que 2 bus ! Un à 7h et un à 9h20. On va peut-être s’affoler et réserver celui de 9h20. Ça nous fera arriver plus tôt que ce qu’on avait prévu à Holbox. C’est bien.
On va essayer de survivre à la Clim qui m’a déjà décalquée ! Je suis au bout de ma vie. La clim’ ça me rend malade ! Ça n’a pas loupé ! Au bout d’une semaine, je me mouche comme en plein hiver. Sinusite et maux de crâne de la mort. Et la sœur est pas mieux : elle a une toux qui vient des enfers. Elle dit que c’est peut-être le Covid. C’est so 2020 le Covid ! Non c’est la Clim’ ! Bah oui c’est n’importe quoi ! On passe de plus de 35 degrés à 17 dans le bus !!! Nan mais c’est pas naturel des changements de température aussi violents. Le fait de passer 2h dans un bus pleine clim’, trempée jusqu’aux os, n’a pas aidé non plus… je suis balade… c’est chiant !
on finit par une petite traversée en bateau pour aller de Chiquila à Hobox. Le reste, on fera à pied là-bas ou il paraît qu'on peut louer des vélos. on verra.
On a vu. Quand il pleut c'est le déluge et les voies sont des rivières en cru ! On va se contenter de nos pieds ! Le vélo c'est suicidaire ici !
Enfin le retour , de Holbox à Cancun !
Tout se passe bien mais c’est nul. C’est nul Cancun. C’est nul le retour. C’est nul la fin. Donc c’est un trajet nul !