
Janvier212024
Réflexion culinaire
Il y a quelques années, mon analyste s’était lancé dans une métaphore culinaire.
La question était de savoir : de quoi ai-je envie de me nourrir ? Qu’est-ce que je considérais comme mon plat principal et qu’est-ce que je considérais comme mon dessert…
Il s’avère que j’avais réussi à faire le tour de la question et à y répondre. Mon plat principal était composé de mon mec et ma vie de famille. Le dessert que je convoitais… une autre forme de relation avec quelqu’un d’autre. Manque de bol (ou pas) j’ai dû complètement revoir le menu car le plat s’est barré pour son dessert à lui afin d’en faire son plat principal, avant que je n’envisage sérieusement mon propre dessert…
Bon, maintenant que j’ai revu totalement mon régime alimentaire, qui, au premier degré, s’est constitué d’insomnies, d’alcool et de tuiles au paprika, je ne vois plus du tout quelqu’un constituer mon plat principal. Je me nourris de ma famille : enfants, frère, sœur, parents, de mes amis, de mon job qui répondra bientôt encore plus à mes valeurs et mes aspirations, de mes projets persos : voyages, danse, aventures rocambolesques et dingueries plus ou moins prévisibles.
Par contre, j’ai toujours envie d’un dessert. C’est plus le même dessert. Mais je veux quand même du dessert. Les tuiles au paprika c’est sympa mais pas tant.
Je suis gourmande… J’ai besoin de sucre.
C’est marrant ce vocabulaire autour de la bouffe parce que je réalise aujourd’hui que j’ai tendance à l’utiliser pas mal avec ce mec qui me plaît bien quand j’ai envie de le voir. Que ce soit pour lui proposer un goûter ou lui dire bien plus crûment que j’ai faim. Ma conscience/chaussette qui me sert de frère (ou mon frère/chaussette qui me sert de conscience) me dit que c’est mon casse-croûte. Ou un mac do. Moi je dirais plutôt que c’est mon 4h…