
Décembre222024
Flirt avec la psychiatrie
J’ai une grande tolérance envers les pétés du casque… m’incluant moi-même dans cette catégorie…
D’ailleurs, les gens sans grain de folie retiennent bien moins mon attention.
Si tu me plais, si on est amis, si on traîne ensemble… c’est qu’il y a un loup. Questionne-toi sur ton équilibre et ta santé mentale…
Nonobstant ! Dose quand même !
Exemple:
J’ai mal vécu une certaine conversation.
Réaction : je suis en colère, je suis déçue, je suis triste. Ça flambe à l’intérieur. Mes petites voix : Bérangère, la reloue du « tu vaux pas grand chose », et Miquette « ça me fait trop de la peur » s’en donnent à cœur joie.
Résultat : je dors pas, je chiale et le lendemain je rachète un paquet de clopes, alors que j’ai arrêté de fumer. Si, si, dans un monde parallèle, je ne fume plus.
Mon interlocuteur a également mal vécu cette altercation conversation.
Réaction : crise d’angoisse.
Résultat : il s’est scarifié…
Je suis familiarisée avec les crises d’angoisse. Ce sont de vagues connaissances reloues qui se tapent l’incruste alors qu’elles sont pas invitées. Elles te serrent les côtes dans un étau et t’empêchent de respirer. Oui, c’est très désagréable. Et chacun ses trucs pour que ça passe. Mais va pas te faire plus de mal que le mal.
Perso, j’ai opté pour, au choix ou en cumulé selon l’intensité, le moment ou l’opportunité :
-
- Marcher. Ça fonctionne peu.
- Appeler les copains. Avec une préférence pour ma chaussette/conscience qui me sert de frère (ou l’inverse). Ça marche bien mais il faut quelqu’un qui réponde au taquet.
- Pleurer. Maintenant j’y arrive sans avoir la sensation que je vais me liquéfier et qu’on ne retrouvera qu’une flaque de moi quelques jours plus tard.
- Attendre que ça passe. Ça marche mieux maintenant, parce que je sais que ça passe. Tout passe de toute façon.
- Prendre une cuite (mais avec des copains). Efficace mais pas pratique quand c’est fréquent. Ou en semaine.
- Gober un bonbek de yoda. Très mauvaise idée. A ne pas réitérer.
- Écrire. Ça aide à relativiser et parfois même à rire de soi après coup !
- M’envoyer en l’air. Mais pas avec n’importe qui ! En général très efficace.
J’ai flirté pas mal de fois avec les limites. Souvent quand ça n’allait pas. Mais je ne me suis jamais mise en danger.
De toute façon, mon psy m’avait dit : « si je peux me permettre, je ne suis pas du tout inquiet… »
Bah super !
Pourtant moi, j’étais quand même un peu inquiète…