J’ai découvert l’ayurveda il y a quelques temps déjà. J’étais enceinte et douloureuse. Adepte de massages, je testais pour la première fois un massage ayurvedique.

Sans en comprendre la moindre chose mais déjà avec le sentiment que cette approche me parlait et m’apaisait.

A l’instar de la médecine chinoise, elle se veut préventive. Prendre soin de soi en fonction de sa physiologie, de ses besoins, du moment, de la saison, de la période de vie… pour éviter d’aller plus mal…

Je savais pas vraiment sur quoi ça reposait mais j’avais expérimenté que ça me faisait un bien fou. Rien à voir avec les massages en institut. Qui sont bien, je dis pas le contraire. Bien pas ouf finalement. Rien à voir ! Alors j’ai réitéré l’expérience.

Aujourd’hui j’en sais un peu plus ! Pour commencer, parfois ils te font une clé de bras pendant le massage. Et c’est normal ! Ils font tous ça… c’est la base du massage de base !

Mais l’ayurveda, ce n’est pas que les massages. C’est littéralement « la science de la vie » pour équilibrer le corps, l’esprit et l’âme. En gros : ça permet de mieux se connaître et comprendre son fonctionnement, aussi bien physique que mental et énergétique.

Il y a quelques mois, j’ai écouté une petite conf’call de ma copine/masseuse préférée et passé un petit test pour savoir quel était mon dosha principal.

J’ai oublié une grosse partie de la philosophie mais j’en ai tout de même retenu 2, 3 trucs.

Dans les méandres de mon cerveau quelques temps plus tard ça donne ça. (Pardon d’avance aux puristes ! Je suis encore une touriste !)

Les doshas sont au nombre de 3, issus chacun de l’association de 2 éléments parmi les 5 décrits en ayurveda : le feu, l’eau, la terre, le vent (jusqu’ici c’est facile) et l’éther (c’est-à-dire l’espace, le vide, le néant : plus difficile à se représenter dans nos esprits d’occidentaux).

Les doshas sont des énergies dont nous sommes tous constitués dans des proportions différentes en fonction de qui nous sommes mais également des saisons de la vie et de l’année. Nous avons tous grosso modo un dosha principal même si les choses peuvent varier au cours de notre vie.  Et ces doshas se lisent dans notre physique, notre physiologie, notre caractère, nos émotions, nos actions, nos façons d’être. Et pour être bien, faut être aligné avec son dosha. L’énergie qui nous porte.

Il y a Kapha. « L’eau et la terre ». Celui qui relie. Lourd. Calme. Stable. Sage. Lent. Ancré. Mou. Le chat qui dort.

Il y a Vata. « Le vent et l’éther ». Celui qui se déplace. Léger. Froid. En mouvement. Créatif. Souple. Énergique. Anxieux. Artiste. Le chat qui joue.

Il y a Pitta. « Le feu et l’eau ». Celui qui transforme. Chaud. Léger. Fluide. À fleur de peau. Déterminé. Charismatique. Impatient. Le chat qui chasse.

C’est rigolo, en regardant bien les personnes qui nous entourent, en les regardant avec tous nos sens, leur façon d’être au monde, on peut apercevoir quel dosha les structure. Ça marche pas trop mal. A la maison, j’ai une Kapha ascendant Vata. Et pour mon deuxième, j’hésitais… Vata ou Pitta ? Difficile de trancher… Il s’avère qu’il est les deux, de manière équilibré. C’est rare mais ça arrive.

J’ai voulu piéger ma sœur. Elle est friande de tout ça. Prof de yoga, elle est partie en Inde il y a quelques années. C’est sûr qu’elle  connaît. Je lui demande : « Alors, à ton avis ? Moi, ça donne quoi ? »

« Toi, c’est le feu ! C’est évident ! »

J’explose de rire. En effet, Pitta arrive en tête chez moi ! suivi de près par Vata.

Pour équilibrer tout ça il me faut du lent, du froid, du stable, de la relaxation et éviter les épices, la chaleur et les émotions intenses… Mouais… une grosse partie de mon mode vie à revoir quoi ! Je verrai ça après le Mexique parce qu’en terme de chaleur, d’épices et de sensations fortes je vais me poser là ces prochaines semaines… je pars avec ma frangine qui a déjà son train pour Paris annulé.